Comme quoi avec un peu de chance !
Juin 2009, je reçois un courrier de la Banque Populaire qui m’incite à participer à un concours organisé avec le Fédération Française de Voile.
La flotte des Pen Duick se rassemble à l’occasion des régates du mois de septembre.
Un convoyage est organisé et trois étapes sont au programme.
Petit tour sur le site de la banque et questionnaire à remplir pour gagner un jour de navigation sur un des trois Pen Duick qui naviguent de concert.
Et hop, vous avez gagné une place d’équipier à bord de Pen Duick 6.
Alors là, je me dis que tout le monde peut gagner mais, ô surprise, lorsque je raconte cela aux collègues du club, tous ont essayé mais aucun n’a gagné.
Je commence à croire à une bonne étoile marine. Confirmation par mail 10 jours plus tard.
Le jour j.
Après confirmation, rendez-vous est pris, embarquement à 9 H à l’embouchure de l’Hérault à Agde pour une journée de convoyage direction PC (Port Camargue).
Tout d’abord, un petit pincement au cœur de monter sur ce voilier, ensuite prise de contact, visite rapide de l’intérieur, préparation (gilet, crème solaire…) et briefing avec le capitaine.
Avant de larguer les amarres, passage en revue du pont de Pen Duick 6.
Winchs (plus d’époque) et moulins à café d’origine je pense. Cockpit, mats, soute à voile, et surtout instruction de sécurité, car sur ce bateau, il faut être quatre pour hisser la GV.
Demi-tour sur l’Hérault et en moins de 10 nous nous retrouvons en mer.
Faute de tirant d’eau le port du Cap d’Agde lui est interdit.
Petit appel à la VHF et nous voguons de concert avec les 2 autres Pen duick.
Avant de quitter Agde, nous virons de bord à la demande du Yacht Club.
Et cinq minutes plus tard nous voyons un banc de dauphins à 200 mètres de nous.
Malheureusement, faute de vent nous sommes au moteur en ce début de journée.
Et pourtant un résidu de houle (2 mètres) se fait sentir. Sur les autres bateaux d’ailleurs, les cirées seront de sortie.
Passage devant Sète, puis cap sur la baie d’Aigues Mortes.
Alternance de moteur et voile. Nous voyons maintenant Pallavas puis La Grande Motte et déjà les premiers bateaux viennent à notre rencontre.
Un, deux, dix, vingt voiliers et bateaux de tout genre grouillent autour de nous.
Une impression d’arrivée de régate se dégage alors.
Et que dire de l’arrivée dans le port, des milliers de personnes se pressent sur les quais pour voir et toucher ces voiliers mythiques. Je n’ai jamais vu cela (à part à la télévision), et franchement je préfère passer inaperçu.
Retour sur terre, heureux, mais une foi s de plus Héol en a fait qu’à sa tête.
Heureusement, que le lendemain j’ai pu sur un tout petit voilier naviguer de concert seul à la barre.
« Jour de fête » en somme, souvenir fort en tout cas.